jeudi 21 juin 2012

..."Lennon" de David Foenkinos


David Foenkinos  a imaginé ce qu’aurait pu être la vie de John Lennon de sa naissance jusqu’à sa mort. Il a rendu cette biographie fictive très originale. En effet, John Lennon raconte sa vie, son histoire, à son psy à travers des consultations que le leader des Beatles aurait suivies entre 1975 et 1980, alors qu’il venait tout juste d’avoir un enfant, Sean. Tout y passe. De son enfance partagée entre son père mari net souvent absent et sa mère très peu concernée par l’éducation du jeune John à son adolescence chez sa tante Mimi en passant par la période Beatles, ses rencontres avec des personnages tels que Yoko Ono, les différents engagements qui lui tenaient à cœur et pour lesquels il s’est battu.
La plupart des événements relatés dans le livre sont authentiques car David Foenkinos s’est énormément documenté sur le personnage de John Lennon et sur son entourage. Néanmoins, si les faits sont réels il n’en va pas de même pour la pensée de John Lennon. L’auteur se permet de coucher sa pensée sur le papier à travers les mots que John Lennon prononce à son psy.
Si ce roman raconte la vie de John Lennon et l’épopée des Beatles que tout le monde peut connaître, David Foenkinos relate de larges pans méconnus de leur carrière, notamment à leurs débuts, dans leur cercle intime, leurs déboires avec les fans, les filles, le sexe et la drogue qui ont fini par détruire le groupe à petit feu en réalisant conneries sur conneries.
Je conseillerais ce roman aux fans du groupe des Beatles qui pourront être déçus comme je l’ai été en lisant certains événements qui m’ont assez surpris et ont terni l’image que je me faisais des quatre garçons dans le vent. Le roman est agréable à lire, parfois drôle, parfois triste, parfois mélancolique et souvent anecdotique. On passe un excellent moment dans la peau d’un psy qui écoute son célèbre patient : John Lennon. Et si vous aimez lire en musique pourquoi pas (re)découvrir la musique des Beatles car, je l’avoue, depuis la lecture de ce roman, j’écoute les chansons des quatre garçons de Liverpool tout autrement.


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